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Si la réussite de votre psychothérapie repose avant tout sur la qualité de la relation et la confiance que vous établissez avec votre praticien, il n’en reste pas moins que la méthode utilisée doit vous convenir pleinement. L’étendue du choix qui vous est aujourd’hui proposée est vaste et peut entraîner une certaine confusion.
On peut cependant regrouper les différentes méthodes selon 4 grands axes :
L’axe humaniste
Il regroupe diverses méthodes qui trouvent leur origine dans l’existentialisme et la phénoménologie.
La personne et son vécu subjectif sont au cœur de leur pratique, car c’est en elle-même et en développant ses propres ressources qu’elle peut, avec le soutien de son psychopraticien, trouver des réponses réparatrices à son mal-être.
Pour aider le consultant dans son expression, sa compréhension ainsi que dans le développement de ses capacités d’ajustement, le praticien peut avoir recours à des techniques complémentaires d’expression créative (écriture, dessin, peinture, collage…), de mise en scène (psychodrame…), voire de relaxation (respiration, visualisation…) etc.
La fréquence des séances est en général d’une par semaine et la durée totale de la psychothérapie est variable selon la demande de la personne.
Elle peut aller de quelques mois pour une difficulté ponctuelle (perte d’emploi, deuil…) jusqu’à plusieurs années pour un travail en profondeur.
Les méthodes les plus représentatives de la psychothérapie humaniste sont :
- la Gestalt-thérapie
- la psychothérapie centrée sur la personne
- les thérapies psycho-corporelles
- etc.
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L’axe analytique
Il s’agit de l’ensemble des psychothérapies d’inspiration psychanalytique. Elles sont basées sur les principes de la psychanalyse mais avec un cadre plus souple et se pratiquent en face à face.
Les séances sont relativement fréquentes et la durée totale de la thérapie peut aller jusqu’à plusieurs années pour un travail en profondeur.
L’axe comportemental (ou cognitivo-comportemental)
On y trouve les méthodes de psychothérapie ayant pour but essentiel la disparition des symptômes. Elles mènent la personne à comprendre ses mécanismes de défense et à revoir ses croyances, entraînant par là même un déconditionnement progressif. Ces méthodes sont particulièrement indiquées pour les personnes souffrant de phobies, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), ou autre somatisations.
La durée est généralement brève et nécessite souvent de se soumettre à quelques exercices personnels entre les séances
L’axe systémique
Estimant qu’il y a interdépendance de l’individu et de son milieu, il s’intéresse à ce qui est vécu par le système dans son ensemble (le plus souvent la famille). En s’appuyant sur la compréhension des modes de communication établis et des habitudes, il élabore une stratégie visant à modifier les règles du système afin de faire disparaître les symptômes portés par ses membres.
Les séances sont donc collectives et sont limitées en nombre (10 à 20 séances en moyenne). |
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