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Le terme confusant de ‘psy’, si fréquemment employé, abrite 4 métiers qui, s’ils évoluent et se croisent autour du psychisme de la personne, n’ont pas les mêmes fonctions.
Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie habilité à diagnostiquer, prévenir et traiter les maladies mentales nécessitant, le plus souvent, la prescription d’une médication.
Le psychologue a suivi une formation universitaire (licence ou maîtrise) en psychologie axée sur la compréhension du comportement humain. Selon sa spécialisation, il peut avoir recours à des tests psychologiques afin d’évaluer la personnalité et les capacités intellectuelles du patient. Il peut également diagnostiquer une éventuelle maladie mentale.
Le psychanalyste s’appuie sur une technique mise au point par Sigmund Freud. Il s’attache à explorer l’inconscient du consultant en l’amenant à dévoiler son histoire, ses émotions et ses souffrances afin d’essayer de résoudre les troubles psychologiques conditionnant son existence, et qui trouvent leur origine dans l’enfance.
Pour ce faire, le patient est étendu sur un sofa tandis que le psychanalyste est assis derrière lui, hors de sa vue. Celui-ci se doit de conserver une attitude de ‘neutralité bienveillante’, évitant toute réponse affective et tout jugement de valeur vis-à-vis du patient. Il émet des interprétations, pose des questions afin de susciter ses réactions.
Pour exercer, le psychanalyste doit avoir effectué lui-même une psychanalyse de plusieurs années pour comprendre les mécanismes de son propre inconscient, puis avoir reçu une formation théorique au sein d’une école spécialisée.
Les psychopraticiens, représentés par une grande part de Gestalt-thérapeutes, abordent la souffrance psychologique de la personne dans sa dimension la plus intime.
Le psychopraticien s’appuie sur la relation consultant-praticien pour l’accompagner vers une prise de conscience des facteurs qui le plongent dans diverses formes de mal-être.
Il doit passer par un processus de formation très individualisé, qui, au-delà du savoir théorique qu’il reçoit, lui donne accès à une capacité personnelle à accueillir la souffrance propre à une personne.
Il doit également avoir suivi lui-même une psychothérapie approfondie de plusieurs années, à laquelle s’ajoute une formation théorique et pratique rigoureuse, qu’il enrichira tout au long de son exercice (stages, colloques, échanges divers, documentation…).
En outre, il est tenu de prendre part à une supervision systématique et régulière de sa pratique. Dirigée par un professionnel qualifié, en individuel ou en groupe, la supervision permet au praticien de confronter sa pratique à d’autres regards professionnels, d’obtenir une assistance de pairs en cas de difficulté face à une problématique particulière, ainsi que de développer continuellement ses compétences.
La supervision constitue, par la même, une garantie essentielle de professionnalisme pour le consultant.
La pratique de la psychothérapie étant, à ce jour, non réglementée, un certain nombre de structures de régulation de la profession ont été mises en place. Celles ci vous donnent la possibilité d’obtenir des informations ainsi que des adresses de professionnels qualifiés.
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